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lundi 28 mai 2018

GO…………Sardaigne 2018






Pour ce « Road Trip », organisé par les deux sections ASCEA et ASTA, 8 motard(e)s sur 5 motos ont parcouru ce tour de la Sardaigne par les magnifiques routes côtières. Au programme, plus de 1600 km en 7 étapes de 150 à 250 km entre le 18 et le 26 mai 2018.
Dès le départ, le 18 mai-17h15, une petite pluie fine nous accueille au point de rendez-vous : le parking du restaurant « Coquillages du Roy René » au carrefour de la Chevalière à Aix. Mais, c’est bien connu, la pluie n’arrête pas le pèlerin, et nous partons vers Toulon par l’autoroute en faisant fi de ces quelques gouttes.

L’embarquement des pilotes et des motos se fait sans difficultés à bord du ferry « MEGA EXPRESS » de la compagnie maritime « Corsica Ferries ». L’installation en cabine précède le diner pris à bord. Mer d’huile et temps calme pour cette traversée nocturne qui nous dirige vers Porto-Torres, au Nord-Ouest de la Sardaigne.

Etape 1 : Porto-Torres – Alghero (samedi 19 mai 2018)
Arrivée à 08h30 à Porto-Torres sous le soleil.

Nous partons pour quelques km à la recherche d’un café pour nous mettre en conditions. A la première halte, le café est fermé et nous comprenons alors que la saison 2018 n’a pas encore commencé en Sardaigne ; mais le paysage est bien là !
Vers 11h00, pause-café au bord de la mer (Cala dell’Argentiera[1]), dans un lieu pas très bucolique à proximité d’une carrière/usine désaffectée. Mais la bonne humeur est au rendez-vous !

             
A cette occasion, nous constituons la « caisse » d’argent liquide avec la contribution de chacun. Joëlle avec gentillesse et efficacité assurera la tenue de cette caisse commune jusqu’au bout et le paiement de toutes nos menues dépenses mutualisées (cafés,…). Un grand merci Joëlle !



 
L’après-midi est consacré à la visite de la grotte de Neptune (Grotta di Nettuno[1]) dont l’entrée se trouve au raz de la mer, au bas d’un vertigineux escalier de 654 marches. Sandra les a comptabilisées au retour, à la montée !! Qui a dit que le moto-tourisme n’est pas une activité sportive ?










L’organisation sans faille a calé la visite à 14h00 : un départ toutes les heures... quelques touristes de différentes nationalités se joignent à nous et nous aurons ainsi droit à des commentaires en italien et en anglais : pas très facile de tout comprendre … La grotte est cependant splendide avec des réseaux hydrologiques mélangés d’eaux marines et d’eau douce qui donnent différents aspects aux parois.

La journée se termine par la visite d’Alghero qui offre le plus beau centre médiéval de Sardaigne. La promenade le long des remparts en bord de mer et à la tombée du jour offre de magnifiques occasions de prises de vues et l’opportunité aussi de déguster la recette locale du filet d’espadon pour le diner.


 


 
 



Etape 2 : Alghero – Baressa (dimanche 20 mai 2018)





Départ ce matin d’Alghero pour la ville de Bosa par la superbe route côtière « SP 49 » (46 km).
 



Soleil, falaises, montagnes et mer belle !
A l’arrivée à Bosa, un coup de cœur pour ce petit port pittoresque dominé par un fier château et avec ses maisons colorées jusqu’aux quais du fleuve Temo : d’un côté des maisons aux couleurs pastel, de l’autre une enfilade de tanneries abandonnées qui attendent une reconversion touristique 
Belle visite du château sous un soleil qui chauffe !!



Puis « gaz » vers le site archéologique de Tharros (70 km) situé au bout d’une presqu’ile. Nous roulons entre la mer et les étangs. Pique-nique en bord de mer avant la visite du site. Bonjour les escargots qui se promènent sur les blousons posés au sol !!




Visite du site pour Philippe et Catherine, Jean-Yves et Philippe B,













 montée à la tour espagnole pour Gilles et Sandra, Jacques et Joëlle.


 

 
 
 
 
 
 
 
 
Il nous reste encore 67 km dans les terres pour rejoindre l’agritourismo de Baressa et le temps se couvre …A l’arrivée, il pleut légèrement alors que la célébration d’une première communion bat son plein à l’agritourismo. Après une petite sortie en soirée pour diner (pas de possibilité à Baressa, le village est trop petit …), retour à l’agritourismo et mise à l’abri des motos pour les protéger en cas de pluie nocturne.
 




Etape 3 : Baressa- Sant’Antioco (lundi 21 mai 2018)

Ce matin il pleut. Nous partons pour visiter le plus grand nuraghe de Sardaigne : Su Nuraxi. Visite rapide pour cause de pluie et qui menace de s’intensifier …
 







 

 
La pluie devient battante. Nous trouvons refuge dans un restaurant en bord de mer, très isolé, mais qui a la bonne idée d’être ouvert en ce lundi de Pentecôte. Nous passerons une bonne partie de l’après-midi à l’abri de la pluie et du vent dans ce refuge inespéré.
 
 
 
 
 
 
 
Une éclaircie nous permet de partir vers l’île de Sant’Antioco reliée à la Sardaigne par un pont. Cette halte sera notre point d’étape le plus au Sud-Ouest de la Sardaigne : fin de la côte Ouest.
 
 
 
 
 

L’arrivée à l’hôtel nous permettra de sécher un peu avant de partir pour une visite à pieds de la ville.






La visite de la ville nous a permis de découvrir le port de pêche ainsi que la ville haute avec ses ruelles pentues.




Dans cette ambiance très calme et reposante, nous avons profité de l’accueil de la pizzeria sur le port où nous avions prévu un simple apéritif[1] qui s’est terminé par un repas complet dans une ambiance très conviviale ! Fin de la journée avec un petit tour à la « gelateria ».


 
 
Etape 4 : Sant’Antioco – Cagliari (mardi 22 mai 2018)

Départ pour Cagliari, « capitale de la Sardaigne »et située au Sud de l’île.
La route est belle (les paysages mais aussi le revêtement, comme souvent en Sardaigne) et les virages s’enchaînent dans de grands lacets et avec une excellente visibilité appréciée de nos pilotes et passagères.

 
 


Une petite variante en bord de mer nous a quand même permis de découvrir un chemin de traverse en terre un peu surprenant (un passage « à gué ») suivi d’une pause-café dans un cadre idyllique (hôtel de luxe, désert en cette période).

 
 





Cagliari se découvre au fond d’une vaste baie bordée par des étangs (anciens marais salants) et la ville s’étend sur de petites collines dont la plus remarquable demeure le Castelllo (la citadelle), cœur historique dominant la cité.
 


 
 
 
Mais pour nous, la découverte de la ville débute par des retrouvailles avec la circulation urbaine : on circule assez mal et on se gare encore plus mal.



 

Cerise sur le gâteau, la recherche d’une station-service tourne au cauchemar : la station au pied de notre hôtel est indisponible ; la recherche d’un autre point de ravitaillement nous conduit à des circonvolutions routières en ville pour finalement trouver un poste à essence où le tarif affiché de 1,60 €/l atteint finalement 1,80€/l !!. Il commence à faire chaud sous les casques, au propre comme au figuré !!
Fort heureusement, l’installation à l’hôtel nous réconforte. Malgré un peu de fatigue, Philippe B, Jean-Yves, Gilles et Sandra décident de rejoindre à pieds (35 mn) le Castello pour une visite touristique (un ascenseur permet d’écourter et de faciliter l’ascension…).




Etape 5 : Cagliari – Arbatax (mercredi 23 mai 2018)
Sous un soleil radieux, nous quittons sans regret la ville pour retrouver la plus belle route littorale que nous aurons parcourue, la Stradale Statale SS125 de 142 km. Une merveille probablement tracée pour le touriste-motard !

 






Elle nous fait remonter vers le Nord par la côte Est.





Ce décor valait bien un arrêt pique-nique sous les arbres et quelques pauses-photos.

 
 
 
 
 


 

Près d’Arbatax, un autre agritourismo nous attend, d’un caractère bien particulier avec de petites maisons de pierres en guise de chambre d’hôtes.




 

Etape 6 : Arbatax – Olbia (jeudi 24 mai 2018)

Toujours un grand soleil et la route pour Olbia (environ 200 km) rentre un peu vers l’intérieur et nous fait découvrir d’autres paysage plus vallonnés.







La pause pique-nique de cette journée restera dans nos mémoires : Jacques nous a engagé dans un chemin de traverse entre les collines, isolé et très sauvage, mais accidenté, en terre et parsemé de trous d’eau. Nos motos de route ont dû se frayer un chemin à petite vitesse sur quelques dizaines de km avec une garde au sol réduite…mais il en reste un bon souvenir !



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Et notre superbe route (goudronnée…) continue jusqu’à Olbia « la bienheureuse » (en grec…) et où nous attendent un spa et une piscine à l’hôtel.





Etape 7 : Olbia – Porto Torres (vendredi 25 mai 2018)


La matinée nous emmène à Palau qui sera notre arrêt le plus au Nord. De là, nous pouvons apercevoir la Corse au-delà des îles de la Maddalena.

Cette halte balnéaire nous a permis d’acheter quelques souvenirs avant le retour du lendemain. C’est aussi à Palau que la maréchaussée locale a bien failli nous verbaliser pour un stationnement apparemment non autorisé. Nous avions garé les motos en marge du parking du marché, mais dans un endroit accessible et, de notre point de vue non gênant (pas de montée sur trottoir, …). Grâce à la vigilance de Philippe M et à la compréhension des carabinieri, nous sommes arrivés à temps et nous avons promptement déplacé les motos, sans conséquence …Ouf !!






Nous descendons ensuite plus au Sud vers Arzachena pour un pique-nique et la visite de la tombe des géants de Coddu Vecchio





Pour cette dernière journée de route, nous profitons de la côte Nord jusqu’à Porto-Torres en passant par Castelsardo.






Au passage, nous visitons la pyramide du mont d'Accoddi, près de Sassari, que Jean-Yves a souhaité nous faire découvrir. Le site est parfaitement aménagé et reconstitué ; nous passons là une agréable fin de journée.
















Le lendemain matin, nous embarquons sur le Ferry pour une traversée de jour, sans histoire.








Arrivés à Toulon peu après 16h, chacun reprend sa route en emportant ces belles images et ces magnifiques souvenirs de la Sardaigne « on the road again » …


 













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En conclusion, Jacques et Philippe M ont prévu un très beau périple avec une organisation qui s’est révélée sans faille. Le soleil s’est montré toujours clément (températures entre 15 et 26 degrés) sauf une journée de pluie ; météo idéale pour parcourir des km à moto ! Si Jacques a conduit le « camion » (comme on dit au rugby) de bout en bout, il a été efficacement assisté de Philippe …et de leurs GPS (dont celui de l’ASmoto) !! Un très grand merci à eux deux pour cette magnifique virée ; et merci à tous pour l’ambiance, la bonne humeur et la convivialité.





 

samedi 26 mai 2018

« Game of Tracks », Saison 2018, Episode 2…


La scène se déroule au pôle méca d’ALES le samedi 26 mai … avec 2 motards intrépides qui n’ont pas prévu de faire de la figuration :  Gégé le vétéran et Fabien le débutant !  






Vu le délai de route, le rdv est pris la veille à 18h30 dans les embouteillages d’AIX - JAS BOUFFAN pour charger la SUZUKI SV 650 de Fabien à côté de la MT09, et trouver un peu de place dans le break pour y mettre toutes ses affaires (tente, matelas, duvet, provisions, équipement…), c’est incroyable tout ce qu’il a pu transporter sur sa bécane !!







Après avoir fait connaissance et papoté moto pendant presque 3 heures, on arrive enfin sur le paddock du circuit des CEVENNES. Installation rapide du campement, les motos bien rangées sous le barnum, puis on va saluer Cédric, David et toute la team SPOON RACING  qui nous accueillent avec leur bonne humeur habituelle.

 

 

  

 


 

 



 





Reste plus qu’à casse-croûter, gonfler les matelas et roupiller … faut être d’attaque demain !!


Petit-déj vite expédié, nous voilà déjà au briefing, obligatoire pour tous les pilotes, avec un « spécial » débutant. Je reste avec Fabien, car je roule également en débutant pour l’accompagner dans ses premiers tours.

7 sessions de 20 mn au programme, 3 le matin, 4 l’aprèm….
9h00, le groupe des pilotes s’élance …. Mais ça commence mal, il pleut !! où est passé le soleil promis par METEO France ??  Encore un petit épisode cévenol… ici le soleil est souvent capricieux et les nuages belliqueux ! Ça a le mérite de calmer les ardeurs, les pilotes préfèrent assurer et roulent tout en souplesse. Et tous ceux en slick restent cloués au box, ordre de la Direction de Course.  
9h40, c’est notre tour… ça pluviote à peine, le temps s’arrange mais on va rouler quand même sur le mouillé. Du coup, c’est double sécurité pour Fabien qui « tout nouveau tout neuf » doit mettre la priorité sur la connaissance du tracé, à très faible vitesse. Je passe devant et file tout doux pour le sécuriser... avec un p’tit salut au photographe !













Youpi, le soleil revient au fil des roulages, et nous terminons la matinée sur piste sèche.
Fabien peut travailler sereinement ses trajectoires et sa position, en mettant (raisonnablement) un peu plus de gaz, ...et moi aussi !










A noter un petit « couac » pour Fabien : il perd son « db killer » en pleine session, tout le monde en prend plein les oreilles, on se croirait sur la base de Kourou !! ça lui vaut d’être refusé à la session suivante…, tant qu’il ne l’a pas retrouvé et remonté…      





Pause de midi, Fabien récupère son silencieux (grâce à un commissaire de piste) et le remonte avec un nouveau boulon …. Puis échange des impressions : enthousiasme pour Fabien qui découvre de nouvelles sensations, dans une super ambiance, et pour moi, plaisir d’améliorer ma technique.
Une journée belle et intense… qui va laisser des traces, mais pas forcément celles qu’on voulait !!


Déjà 14h00, les sessions reprennent. Pour « gégé roadster », pas de souci :  la forme est là avec des passages plus rapides en courbe et de meilleurs freinages …
 


 

 il n’y a que les sliders qui souffrent !!!








Pour Fabien, c’est d’abord la consécration (déjà !??), avec un joli posé du genou mais…mais…, il va se faire piéger par le « gauche 2 », ce foutu virage relevé sec qui arrive juste après un droit plutôt rapide...  C’est une bosse à caresser dans le sens du poil, tout en devers, où la prise d’angle doit rester maîtrisée et modérée !!




Il a dû se dire « soyons fou, après le genou, je pose tout !! » et voilà ti pas que sa moto prend trop d’angle sur le devers et décide de partir en savonnette, bien que dotée de pneus sport quasi neufs….

 



Bref, il a vraiment tout posé : genou, coude, pied, fourche, guidon, platine, réservoir …. Il s’en tire avec une égratignure au bras et le moral intact, mais sa SV a bien trinqué. La mécanique va bien l’occuper ces prochaines semaines !

 
 
 
 
 
Sur cette journée, j’aurai appris un truc :


Fabien, quand il fait le signe du motard ça veut dire:  « c’est l’angle que je vais prendre » !!






Une bonne leçon à méditer pour lui et tous les autres (débutants ou pas) :
L’apprentissage sur piste se fait tout en progression, patiemment, par palier, en contrôlant son adrénaline, et en se faisant coaché par un Marshall. Le pistard ne doit pas penser vitesse et prise d’angle mais seulement regard, position, trajectoire, souplesse, respiration, rythme et fluidité.
Ce qui compte, ce n’est pas de dépasser les autres mais de se dépasser soi-même ! 

Salut à tous et rendez-vous à nouveau sur Alès le 16 juin avec la team du pôle méca !