Voilà plusieurs semaines,
plusieurs mois que je scrute le sorgomètre et, enfin ! le 26 mars, au retour du
salon de la moto : le verdict tombe : la source déborde …
L’alerte est aussitôt
donnée : une sortie est programmée pour la fontaine du Vaucluse le 08
avril. Mais serons-nous à temps ?? suspense….
Ainsi, en ce magnifique matin de
printemps, Philippe, Éric et Véronique, Pascal, François, Loïc, Gilles et
Sandra se retrouve au QG (hyper U de Pertuis, ça le fait moins) pour la mission
top secrète : le mystère de la fontaine.
Hier, la source est annoncée à
21,2m… c’est super limite… Elle ne devrait plus verser d’ici la fin du weekend
end.
La promenade est magnifique… les
motos sont garées au bas de la montée. Une sensation très agréable de fraicheur
nous envahit… prêts pour la balade. Ah, tiens … des magasins !!! On est
venu pour quoi déjà ? Mais très vite, Philippe nous rappelle à l’ordre
(Alors juste Véro et moi, parce que les autres avaient l’air totalement
hermétiques aux magasins…) : nous aurons 5 à 6 minutes au retour pour nous
déverser sur ces magnifiques fringues… En attendant, c’est la source qui doit déverser...
OK : on se recentre sur la mission.
Parcours magnifique d’une eau
translucide… Mais non : trop tard… Bien que très haute, la source ne verse
plus. Tous ces jours à étudier les variations pour rien ! Pour rien ???
Mais non : Pascal nous ramène aux priorités : et si on allait
manger ?
Le resto au bord de la Sorgue
remplit toutes nos attentes : une tarte aux fraises maison en dessert… Pas
mal… Mais vite ! vite ! Véro et moi quittons la table pour nous ruer
sur les magasins. Le temps nous est compté…D’autant que Loïc a préparé le
parcours de retour par le Ventoux (et annonce quelques 200 km… non mais
allo ?).
Après l’achat très raisonnable
d’une petite robe bleue, nous voilà de nouveau sur nos montures pour aller
« bouffer » du goudron et des virages… Le temps est beau, la route
voit fleurir des iris, des cerisiers, des lilas avec tous ces parfums …
Mais la promesse de Loïc est
tenue : les virages sont là ; Et soudain la tarte aux fraises n’est
plus aussi succulente qu’une heure plus tôt (mélangée au poisson, c’est
forcément moins bon). Courage … Il y a des cyclistes un peu partout : ils
n’ont pas pu être téléportés : on va forcément arriver à la civilisation
(un truc avec des magasins). Je pense à la robe bleue dans le top case :
elle a dû virer au vert.
Gordes, puis des virages puis les gorges de la Nesque, puis Saint Saturnin les Apt... ARG ! on s’arrête pour boire un coup... L’estomac se calme. Véro nous invite à aller visiter les moulins… La marche est salutaire. On continue la route : les virages s’estompent. Les bikers en ont eu pour leurs attentes et ils ont pu en profiter beaucoup plus que nous avons profité des magasins.
Les routes peu à peu se séparent, chacun rejoint son chez soi, les yeux remplis de paysages magnifiques, la tête pleine de senteurs et une tarte aux fraises coincée dans l’œsophage….
Toutes les photos ici
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