L’aventure vosgienne
7 pilotes et
3 passagères au départ de ce trip estival de 5 jours : les duos Philippe (notre GO) avec Cathy,
Jean-Christophe et Sandrine, José et Corinne, ainsi que les solos Jacques,
Pascal, Gérard et Loic.
Nous nous
sommes retrouvés dès 8h30 sur l’aire d’autoroute de Manosque, Simone s’était
déplacée spécialement pour nous offrir cafés et croissants et nous souhaiter un
bon voyage !!
Gégé a bien
commencé la journée : dès son arrivée sur le parking, il a raté sa manœuvre
et fait tomber sa machine ( + de 330kg en charge). Résultat :
déclenchement du gilet air bag et blessure à la jambe !!
Heureusement,
le café de Simone l’a revigoré et tout le monde a pu enfin prendre la route direction la Croix haute, Grenoble avec Lons
le Saunier pour objectif.
Halte à
Voiron pour la pause pique-nique + café (et pharmacie pour soigner le cascadeur…) puis
direction Lons le Saunier par la route
départementale plus sympa que l’autoroute.
Au bout de 500
km de roulage en pleine chaleur, nous avons pu enfin nous rafraîchir dans notre
ville étape, très satisfaits de l’hôtel et de ses grandes chambres (normal, ils
sont « long les sommiers » …). Sandrine était ravie de quitter enfin
la selle de sa Yamaha, au confort pas très convaincant !
Très belle
ville, avec une architecture remarquable et une grande place ou nous avons pu
diner en terrasse. Les « gros cubes » (on ne dit pas qui, mais il parait qu’ils pilotent des grosses américaines…)
ont bien apprécié (presque sans modération) les « sérieux » de bière
blonde. Cette journée s’est terminée par une petite promenade en ville (à
cloche-pied pour notre blessé). Les passagères ont en profité pour faire du
lèche vitrine et papoter entre elles !!
2e jour : il restait 250 km pour
atteindre notre objectif , le village « Le Roulier devant Bruyère » où nous attendait Jean Pierre et Nathalie, les amis de Philippe.
Après avoir
passé Vesoul (certains ont voulu voir Vesoul….), et regonflé le pneu de la Harley de José qui perdait sa pression au fil des
heures (pourtant tout neuf le pneu, certainement un défaut sur la
valve !?), l’important était de
trouver notre gîte d’accueil, quelque part près de Remiremont… on a cherché mais on n’a jamais trouvé Roulier ni derrière ni devant Bruyère !!
Cartes et GPS n’y suffisant pas, Philippe a dû choisir « l’appel à un ami » ... Allo, Jean Pierre?! pour enfin arriver à destination. Sandrine
était peut-être la plus heureuse de descendre de moto, la selle l’ayant encore
martyrisée malgré le savant pilotage de son pilote préféré : Jean
Christophe !
Nos hôtes
nous ont réservé le meilleur accueil, les couples étant hébergés dans la
magnifique demeure de Jean Pierre et Nathalie, au Roulier, et les solos au gîte du petit TOLY, un bout
de paradis perdu dans la forêt à 20 mn de là.
Après une
bonne douche, nous revoilà partis (hum…en voitures !) pour une visite
(privée s’il vous plait) du musée des motos de Thierry, un copain de Jean-Pierre
... Une vraie caverne d’Ali Baba avec
des dizaines de bécanes collector alignées, dans l’attente d’une extension de
locaux et d’une ouverture officielle au public.
Puis retour
au Roulier pour terminer la journée autour de la table, garnie de spécialités
du terroir, de grillades vosgiennes et de
savoureuses bières de garde…
3e jour, samedi : retrouvailles de bon
matin chez JP et Nat pour un bon p’tit déj' (confitures maison…) et départ pour
une excursion vers le massif des Vosges et l’Alsace , encadrée par JP sur sa Softail Héritage à carbu, et Gaby , son
pote sur FJR. Passage obligatoire par Gérardmer
pour une promenade en centre-ville (et une pression… pour la HD! ) avant d’attaquer
la route des crêtes, sous les nuages.
Pause de
midi dans une ferme auberge à 1200 m
avec un super panorama plein ouest, juste avant que la brume et la pluie
ne viennent boucher le paysage. Ambiance
assurée dans le resto, avec une table de Suisses très chaleureux …. Ça s’est
terminé par un match franco-suisse avant l'heure à coup de chansons !!
L’après-midi,
le temps s’est enfin éclairci, et toujours guidés par Gaby, nous avons découvert
les forêts et les lacs aux alentours du ballon d’Alsace (à 1300 m). Belle ballade tranquille, tout en surveillant
le pneu fuyard de la Harley de José, avec redescente et retour par la grande plaine
d’Alsace, escortés par le survol des cigognes. Arrêt à leur nurserie..., je veux dire à Münster, là où nichent les
cigognes, avant de rallier le Roulier par Le Tholy.
Nos deux
roues une fois béquillés, nous sommes
allés visiter sur nos 2 pattes ( et Gégé sur une patte et demi ! ) la
collection personnelle de Jean Pierre : une vingtaine de motos anciennes
toutes en état de marche !
On a terminé
la journée par une bonne vraie choucroute préparée par un copain de Jean Pierre,
traiteur de son métier.
4e jour : déjà le grand retour, grand
merci à Jean Pierre et Nathalie pour leur gentillesse et la qualité de leur
accueil. On espère les revoir bientôt,
peut être en Provence !?
Les GPS nous
jouant des tours et nous faisant tourner en rond depuis le 1er
jour, c’est à nouveau Pascal qui a été notre chef de file,
avec une bonne carte placée à l’ancienne sur le réservoir ! Route agréable (350 km), température modérée,
mais jeu de cache-cache avec les nuages, qui nous ont arrosé ici ou là, à ne
plus savoir s’il fallait garder ou enlever la tenue de pluie !!
On a
finalement eu raison des dernières gouttes en traversant le Jura, avec une
visite rapide de St Claude, avant de rejoindre Rumilly pour une soirée pizza et
un sommeil réparateur au « couett hotel ».
Lundi, dernier
jour de roulage (400 km) : p'tit déj' et départ rapide, avant 9h00, pour Aix les bains et le lac du Bourget puis direction VOIRON par
la jolie vallée des Echelles.
Après une pause-café
(au même bistrot qu’à l’aller), nous avons rejoint La Mure puis le col de la
Croix Haute par le Trièves, une région magnifique, vallonnée et verdoyante, au
pied du Dévoluy et aux routes idéales pour le moto-tourisme !
La
redescente par la route habituelle de Serres - Sisteron s’est faite en mode
quasiment automatique. Un dernier plein et un dernier salut au péage puis chacun
est rentré de son côté, la maison n’étant plus très loin…, les pieds pas encore
sur terre et la tête dans les nuages !
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